Les peintures de la série « Villégiatures » de l’artiste français Mickaël DOUCET, né en 1974, présentent des intérieurs de villas contemporaines vidées temporairement de ses habitants. Des objets laissés pour compte ici et là, quelque peu énigmatiques, acheminent le spectateur vers une histoire extraite de sa propre imagination. Les juxtapositions d’images actuelles et de représentations fictives incitent le spectateur à se retrancher dans l’entre deux. Le spectateur est ainsi plongé à mi-chemin entre le passé et le futur tant au niveau narration qu’au niveau pictural. L’harmonie picturale de chaque toile révèle à la fois des phases contemporaines avec ses objets design et des phases anciennes au travers de ses paysages influencés par les peintres flamands. Cette perception étrange accentuée par le travail de la perspective, du plein et du vide magnifié par ses piscines à contre pied de David Hockney renforce le sentiment d’aliénation qu’on éprouve face à ses oeuvres.
Les oeuvres de Mickaël Doucet bousculent les certitudes de celles et ceux qui les côtoient, tels :
- Pierre Cornette de Saint Cyr, le plus connu des commissaires priseurs parisiens, qui a sélectionné une toile de la série « Villégiatures » intitulée « Le jour au fond d’une serrure » sur la plateforme de vente d’art en ligne Artsper.
- Renaud Donnedieu de Vabres, ancien Ministre français de la Culture et Marie Duffour, Curatrice lors de l’événement « Sang neuf ! Emprunts et citations dans la production contemporaine ». Le mot du curateur : « La composition du tableau « une fois l’été passé » de Mickaël Doucet et plus particulièrement le traitement de l’espace n’est pas sans rappeler les tableaux d’Edward Hopper. L’artiste s’installe devant un fragment d’espace rempli de signes apparents et il le représente. Il y a une simplicité, voire une banalité dans le choix des sujets ici un intérieur comtemporain »
- Sarah Ihler-Meyer, Historienne et critique d'art chez Art Press : « Rigoureusement composées, les peintures de Mickaël Doucet représentent les « villégiatures désertées » d’une modernité architecturale notamment californienne. Davantage connus par leurs reproductions photographiques que par leur expérience réelle, ces intérieurs sont imprégnés d’une mélancolie rêveuse »
Mickaël Doucet est présenté en partenariat avec la Galerie Charron.